Ensemble agissons avec le projet ZEFIRO
VINCI Airports et Lyon Aéroport vous accompagnent pour consommer autrement
Agir pour une mobilité durable, c’est l’enjeu décisif de la décennie 2020-2030, en ligne avec la stratégie du groupe VINCI.
VINCI Airports et Lyon Aéroport se mobilisent pour concilier mobilité et environnement. Loin d’être une contrainte, l’adaptation au service de l’environnement représente un formidable gisement d’innovation.
Le nouveau projet ZEFIRO en phase de test à partir du 28/02/2022 et pour une durée de 4 mois à l’aéroport de Lyon illustre cette démarche proactive, tout en s’inscrivant dans l’objectif d’optimiser les ressources grâce à l’économie circulaire et de valoriser 100% des déchets d’ici à 2030.
Pour le lancement de ce projet, nous avons été accompagné par la société de conseil EY & Associés Développement Durable.
Ce projet est réalisé avec le soutien financier de l’ADEME dans le cadre du Plan de relance.
Une solution : le réemploi
Le projet ZEFIRO n’aurait pas vu le jour sans nos partenaires et votre implication lors de l’achat de votre boisson dans nos commerces. Le geste est simple, au lieu de jeter votre gobelet dans une poubelle classique, vous le déposez dans un collecteur dédié et identifié par le visuel de droite.
Votre gobelet pourra ainsi être réutilisé jusqu’à 500 fois !
Le projet s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire et se base sur le principe de confiance. Notre société évolue et tend à mettre en lumière cette pratique qui valorise l’implication de chacun - Chaque geste compte !
Des partenaires engagés
Nos gobelets n’auraient pas beaucoup d’intérêt si personne ne nous accompagnait dans leur mise en circulation. Soucieux de l’impact environnemental de leur activité avec la conviction qu’un modèle nouveau est possible, les deux sociétés de restauration de Lyon Aéroport ont été des acteurs clés du projet. Elles nous ont permis de diffuser un modèle de gobelet unique dans leurs commerces, et ont accepté de modifier leur logistique interne.
Si vous consommez actuellement une boisson de chez Paul dans un gobelet réemployable, c’est grâce à la société AREAS.
Si vous consommez actuellement une boisson de la Brioche Dorée ou du Bar 2.21 dans un gobelet réemployable, c’est grâce à la société SSP.
Lors de votre passage à l’aéroport de Lyon, et lorsque vous aurez terminé votre boisson chaude préférée, vous remarquerez sous le gobelet une flèche pointant vers les lettres « PP ». Cela indique la matière du gobelet : le polypropylène, un type de plastique.
Réutilisable 500 fois, 100% recyclable, et légère, la matière choisie ne l’a pas été par hasard. Elle possède de très gros avantages, et cette affirmation est d’autant plus vraie à mesure que vous rapportez votre gobelet car cette réutilisabilité n’est possible que grâce à vous - consommateurs et 1ers acteurs de cette démarche responsable.
Selon Zero Waste France : « Concernant les émissions de gaz à effet de serre, un gobelet réutilisable en plastique (type écocups) représenterait en moyenne 2 fois moins d’émissions (0,0100 équivalent CO2) qu’un gobelet en plastique jetable (20g équivalent CO2) et 3 fois moins qu’un gobelet biodégradable (28,5 g équivalent CO2) ». Et ces chiffres sont calculés avec un transport entre les lieux d’utilisation et de lavage de 50 km. Pour Zefiro, les résultats seraient encore meilleurs puisque nous lavons nos gobelets dans l’aéroport (soit 0 km). La réutilisation est donc la clé.
Voici pourquoi d’autres matières n’ont pas été sélectionnées :
Plastiques biodégradables
(qui se décomposent sous l’action de micro-organismes)
- Usage unique : nécessite un réapprovisionnement permanent
- Nécessitent une collecte à part (transport supplémentaire)
- Ne se biodégradent que dans des conditions spécifiques (température, humidité)
- Peut faire croire à tort au consommateur que décharger son gobelet dans la nature n’aura aucun impact sur celle-ci.
Plastiques biosourcés
(constitués de polymères totalement ou partiellement renouvelable)
- Production de blé/maïs/canne à sucre non destiné à l’alimentation humaine ou animale
- Usage unique : nécessite un réapprovisionnement permanent
- Peut faire croire à tort au consommateur que décharger son gobelet dans la nature n’aura aucun impact sur celle-ci.
Verre/Céramique
- Cassable et coupant : danger au vu du passage quotidien au sein des aéroports
- La casse peut faire augmenter le taux de perte
- Il s’agit de matériaux lourd donc le transport est plus gourmand en énergie et le stockage y est plus contraignant.
Enfin, comme évoqué précédemment, le polypropylène est 100% recyclable. Il peut même être recyclé plusieurs fois avant d’atteindre sa fin de vie et d’être alors incinéré avec un taux d’émission de substances toxiques nettement plus faible que d’autres matières plastiques. Ce ne sont pas les seules raisons de ce choix : les propriétés du PP en font l’un des plastiques les plus utilisés dans l’emballage alimentaire du fait de sa non-toxicité*, de l’absence de BPA** et de sa résistance aux agressions chimiques et à la chaleur jusqu’à 100°C.
Pour toutes ces raisons, le polypropylène paraît être la solution la plus adaptée à nos besoins et la plus efficiente en terme de pollution, sous couvert d’un bon taux de réutilisation.
*Parmi les 7 types de plastiques existants, les numéros 2, 4 et 5 sont à privilégier pour les questions relatives à la toxicité. Le polypropylène est le numéro 5. (Réseau environnement santé)
**Le bisphénol A est une substance chimique de synthèse utilisée couramment pour la fabrication industrielle de plastiques […]. Des effets sanitaires néfastes sont suspectés chez l’Homme même à de faibles niveaux d’exposition. (Source : https://www.ecologie.gouv.fr/)
Nous ne prétendons pas que ces gobelets aient un impact nul (ce serait absurde) l’écosystème actuel nous montre qu’il s’agit de la meilleure solution pour limiter l’impact environnemental lié à la consommation de boisson en promouvant le réemploi. Nous avons d’ailleurs effectué une Analyse de Cycle de Vie* comparative des gobelets mis en place par rapport à des gobelets à usage unique préalablement vendus au sein de l’aérogare afin d’illustrer cette minimisation d’impact.
Des résultats simplifiés vous sont communiqués ci-après, plus de détails sont disponibles dans le rapport d’ACV en cliquant ici. Ce rapport présente des résultats selon diverses catégories d’impact sur l’environnement mais notons déjà ce chiffre : pour la seule période de test du projet d’une durée de quatre mois, c’est plus de 600 kg de déchets qui seront évités.
*L’analyse du cycle de vie (ACV) recense et quantifie, tout au long de la vie des produits, les flux physiques de matière et d’énergie associés aux activités humaines. Elle en évalue les impacts potentiels puis interprète les résultats obtenus en fonction de ses objectifs initiaux. (Source : ademe.fr)
Découvrez aussi
Retrouvez des contenus qui pourraient vous intéresser